Rencontre avec Fanny, diplômée du CQP ALS

Pour Fanny, tout a commencé par une séance d’échauffements… 

Rien ne prédestinait Fanny Mantelet à devenir animatrice sportive. Rien, si ce n’est sa passion pour le sport qu’elle partage sur les réseaux sociaux, l’absence d’un prof et surtout l’attirance pour le changement. En combinant ces trois facteurs, on obtient une nouvelle vocation ! 

En 2024, vous avez validé une formation avec la Fédération Française Sports pour Tous pour devenir animatrice sportive, alors que vous êtes employée à domicile auprès de seniors. Quel fut le déclencheur ? 

Je suis très sportive et je poste sur Facebook des conseils pour réussir des sessions alternées marche et run. Un jour où j’étais venue suivre une séance en salle, la prof était en retard et la Présidente du Club, qui avait repéré mon activité sur les réseaux sociaux, m’a demandé d’assurer l’échauffement. Comme ça, en direct et sans préparation ! En fait, le retard s’est transformé en absence et j’ai animé le cours en entier. Quelle adrénaline ! J’avais le cœur qui battait mais à la fin, tout le monde m’a remerciée. L’un des membres du bureau m’a alors parlé de la formation CQP ALS.  

Et vous avez sauté le pas vers une reconversion… 

Pas tout de suite, je me suis donné 1 an pour me renseigner et réfléchir, car la formation est assez prenante. J’ai un mari et 2 ados à la maison, un travail à temps plein, il a fallu s’organiser. 

Comment avez-vous concilié votre emploi auprès des seniors et la formation ? 

Pour préparer le CQP ALS en formation continue, le rythme est d’un week-end par mois. Je n’ai donc pas eu à prendre de congés. 

Qu’avez-vous découvert lors de cette formation ? 

C’est fou, on n’imagine pas toute la somme de connaissances à acquérir ! Sur le fonctionnement du corps, l’anatomie, les muscles, le fait de construire et animer une séance, de varier les exercices ou de les adapter selon les capacités de chacun. J’ai aussi beaucoup appris sur la sécurité et la vigilance à avoir. Depuis, il m’est arrivé d’avoir deux dames qui ont fait des malaises pendant mes séances ; grâce à l’enseignement, je n’ai pas paniqué. La formation m’a donné confiance, je la recommande vivement : les formateurs ont été à l’écoute, accessibles et ils ne nous ont pas lâchés dans la nature comme ça, ils nous ont suivis.  

Je veux souligner aussi l’entraide que nous avons vécue entre nous, les 6 stagiaires en CQP ALS. Nous avons créé un groupe WhatsApp, et nous sommes toujours en contact, on s’échange des tuyaux sur nos playlists ou sur des exercices. 

Comment s’organise votre vie professionnelle désormais ? 

Pour l’instant j’ai conservé mon emploi avec les seniors et j’anime des séances bénévolement dans plusieurs Clubs. Mon objectif, à court terme, est de prendre un statut d’autoentrepreneur et d’assurer environ 20 h par semaine en tant qu’animatrice sportive. Auprès des personnes âgées, en allant dans les EHPAD peut-être, mais aussi en visant un public plus large. J’aime le changement donc il va me falloir de la variété ! Cela tombe bien car le CQP ALS permet d’exercer de nombreuses activités. 

Quelles sont vos préférées ? 

Le stretching, le cardio, le renforcement musculaire… Je vais d’ailleurs suivre une nouvelle formation avec la Fédération au printemps en stretching et relaxation. Je constate que les participants ont parfois du mal à se relâcher. Cela devrait les aider.    

Votre baromètre d’humeur aujourd’hui, c’est… 

C’est le smile !!! Je suis ravie de cette nouvelle vie professionnelle qui s’ouvre à moi.