L’écosport au cœur du projet du Club

Se soucier de la préservation de l’environnement quand on fait du sport : voilà une tendance qui fait de plus en plus d’adeptes et qui s’accompagne de bonnes pratiques à mettre en place. Exemples.
L’écoresponsabilité, un sujet prioritaire
Au sein de l’association L’Art des mouvements, à Port-la-Nouvelle, dans l’Aude, on s’adonne, entre autres, au qi gong, au pilâtes, au taï-chi-chuan ou encore, au stretching. « À fortiori depuis l’épidémie de Covid-19, quand les gymnases étaient fermés, nous nous efforçons de pratiquer en extérieur à chaque fois que cela est possible afin de sensibiliser à la nature et à son respect, précise sa fondatrice et animatrice, Sandra Chaspoul. Très rapidement, j’ai souhaité développer des actions écoresponsables. Lors de réunions au sein de la Fédération, j’ai ainsi découvert le plogging… »
Des actions mêlant sport et écologie
Quèsaco ? Une course ou une marche active au fil de laquelle on ramasse les détritus. Une activité programmée le vendredi matin, une à deux fois par mois, pendant une bonne heure. Une excellente manière de joindre l’utile à l’agréable, autrement dit, de contempler le paysage et de se ressourcer tout en contribuant à assainir les lieux, en particulier la plage, en remplissant des sacs poubelle fournis par la Municipalité, chacun étant muni de ses propres gants de jardinage. « C’est, en quelque sorte, une balade en conscience qui est l’occasion de générer du lien social en discutant et en échangeant sur diverses thématiques comme l’écologie, le réchauffement climatique et les gestes à adopter au quotidien, tel le covoiturage », explique Sandra Chaspoul.
Un principe qui préside également aux sorties régulières effectuées à la réserve africaine de Sigean, située à quelques kilomètres de Port-la-Nouvelle. Une opportunité supplémentaire de prendre la mesure des périls qui nous guettent et mettent à mal l’équilibre de la faune et de la flore.
La dimension éducative et sensibilisatrice de l’association
Toujours mû par la même visée pédagogique, le club a accueilli, durant une journée, en juin, des élèves de CE2 et CM1 de l’école primaire André Pic, à Port-la-Nouvelle, lors d’une activité baptisée Eco Games. Le but était de les initier à la gym douce pour développer des qualités physiques de base comme la coordination, par exemple, en mimant des animaux. Le tout en faisant passer, sous forme de questions adaptées avec un vocabulaire adéquat, des messages relatifs à l’écocitoyenneté. « Les enseignants et les enfants ont pleinement adhéré au concept, se réjouit Sandra Chaspoul. L’objectif est de le reconduire et de le généraliser à plusieurs classes à raison d’une heure sur plusieurs mois. À cette fin, nous recherchons un financement pérenne même si, pour cet événement, nous avons reçu une aide dans le cadre du Projet Sportif Fédéral (PSF). »
Par ailleurs, Sandra Chaspoul a suivi, la saison passée, au sein de la Fédération, l’atelier Climate Workout qui consiste à apprendre à mener des animations sous forme de jeu et avec l’aide de supports dédiés en vue d’alerter sur les enjeux écologiques qui menacent la planète et susciter ainsi une réflexion. Une séance de ce type a été organisée au printemps dernier et il est question de la renouveler en 2026 à un rythme annuel. Car, hélas, le danger sera toujours aussi prégnant.